Non au suicide !
La mort de Michael Jackson continue à faire couler de l’encre et à déchaîner les uns et les autres. Le procès n’a même pas commencé que c’est déjà la guerre entre le docteur Conrad Murray et la famille du chanteur.
Qu’est ce qu’on est pas prêt à faire pour sauver sa peau, hein ? Certains sont même prêts à inventer des histoires abracadabrantesques. C’est ce qu’a habilement tenté le Docteur Conrad Murray lors de l’une des audiences préliminaires de son procès.Accusé d’avoir injecté une dose léthale de Propofol au chanteur, le docteur nie en bloc. C’est pas lui qui l’a fait, c’est Michael. Un peu facile comme tactique vu que le chanteur n’est plus là pour contester.
Le docteur Conrad Murray explique que l’artiste, ruiné et à bout de forces, aurait préféré mettre fin à ses jours en s’injectant lui-même l’anesthésiant. Il ajoute (pas fou, le type) que Michael Jackson aurait agi dans son dos. Si l’on suit le raisonnement du docteur, l’unique coupable serait donc le King of Pop.
Les arguments de Conrad Murray ont été mis en pièces mardi dernier par l’accusation qui a demandé à pouvoir présenter les vidéos des répétitions de This is it aux jurés. Des vidéos tournées les 23 et 24 juin, soit la veille et l’avant-veille de la mort du chanteur.
L’intérêt de cette manœuvre ? Prouver que la star n’était pas dans un état suicidaire mais dans une démarche positive et créative et qu’elle était "active et énergique".
Les procureurs-adjoints David Walgren et Deborah Brazil ont affirmé qu’ "à l'inverse de ce qu'affirme la défense, ces vidéo-clips ne dépeignent absolument pas quelqu'un qui voudrait imprudemment mettre fin à ses jours, quelques heures à peine après l'enregistrement du dernier clip".
De plus, l’accusation a demandé l’autorisation de montrer quelques photos de l’autopsie afin de prouver que Michael Jackson était en bonne santé lors des répétitions de son spectacle.
Si l’accusation arrive à convaincre les jurés, Murray devra très certainement trouver d’autres arguments pour échapper à la prison.
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